Radars automatiques : la fin des délits de 5 km/h

Plus de perte de points pour les délits de 5 km/h

Le 20 octobre 2023, le gouvernement français a annoncé la fin des délits de 5 km/h pour les radars automatiques. Désormais, les conducteurs ne seront plus sanctionnés par une perte de points sur leur permis de conduire s’ils dépassent la vitesse autorisée de 5 km/h ou moins.

Cette décision, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2024, est une victoire pour les automobilistes, qui dénonçaient depuis des années une politique répressive excessive. En effet, les délits de 5 km/h, qui étaient jusqu’alors sanctionnés par une perte de 2 points sur le permis de conduire, étaient très fréquents. En 2022, ils représentaient plus de la moitié des infractions relevées par les radars automatiques.

Cette décision est également une bonne nouvelle pour la sécurité automobile. En effet, les études ont montré que les délits de 5 km/h n’ont pas d’impact significatif sur l’accidentalité. Au contraire, ils peuvent même avoir un effet contreproductif, en poussant les conducteurs à freiner brutalement pour éviter la perte de points, ce qui peut entraîner des accidents.

Parallèlement à cette bonne nouvelle, cela démontre bien que le gouvernement français ne s’intéresse pas véritablement aux points et ne cherche pas spécialement à supprimer les mauvais conducteurs des routes. L’objectif est avant tout de continuer à raquetter les citoyens français.

Les abus du gouvernement français en matière de radars

Cette décision est une bonne nouvelle, mais elle ne doit pas faire oublier les abus du gouvernement français sur sa politique répressive en matière de sécurité routière. En effet, depuis plusieurs années, le gouvernement français a multiplié les radars automatiques, en particulier sur les routes nationales et départementales. Cette politique a permis de remplir les caisses de l’État, mais elle a également été très critiquée pour son manque de cohérence et son caractère disproportionné.

En effet, les radars automatiques sont souvent installés à des endroits où la vitesse autorisée est excessivement basse, ou sur des routes où le trafic est faible. De plus, les sanctions sont souvent lourdes, notamment pour les petits dépassements de vitesse.