Le groupe CANAL+ a annoncé son retrait de la télévision numérique terrestre (TNT) à partir de 2025, une décision qui intervient après que sa chaîne sœur, C8, n’a pas vu son autorisation renouvelée par l’ARCOM. Cette exclusion, accompagnée de celle de NRJ12, marque un tournant majeur dans le paysage médiatique français. Elle soulève des interrogations sur l’avenir du pluralisme et sur un éventuel resserrement des règles contre certains courants médiatiques, notamment ceux classés à droite.
L’ARCOM, le régulateur français de l’audiovisuel, a choisi de ne pas renouveler les fréquences de C8 et NRJ12 sur la TNT, évoquant des raisons liées à des polémiques répétées et des performances insuffisantes. Cette décision ouvre la voie à l’arrivée de nouvelles chaînes comme RÉELSTV et OF TV. Mais elle est perçue par certains comme une sanction ciblée contre les lignes éditoriales et les personnalités controversées, notamment Cyril Hanouna, figure de proue de C8, souvent associé à des opinions politiques conservatrices ou populistes.
En réponse, CANAL+ a décidé de quitter la TNT, une décision symbolique forte. Ce retrait reflète le mécontentement du groupe face à une situation qu’il considère comme injuste et dommageable. Bien que CANAL+ puisse continuer à diffuser via les box Internet et le satellite, cette absence du réseau TNT marque un recul potentiel en termes d’audience et d’accessibilité.
Certains observateurs et médias de droite dénoncent une forme de censure déguisée. Ils estiment que les régulations actuelles de l’ARCOM favorisent des médias plus consensuels et tendent à exclure les chaînes qui explorent des sujets ou adoptent des approches plus audacieuses. L’objectif affiché par l’ARCOM de promouvoir un « pluralisme des courants d’expression » est interprété par certains comme une justification pour écarter des voix dissidentes ou polémiques.
Cette affaire reflète une évolution des régulations audiovisuelles en France et pose des questions sur la place des médias dans un contexte démocratique. La décision de CANAL+ pourrait entraîner des conséquences financières pour le groupe, mais aussi influencer d’autres acteurs du paysage audiovisuel à revoir leurs stratégies. Par ailleurs, ce retrait soulève des inquiétudes sur l’équilibre des courants médiatiques dans l’espace public.
Cette situation met en lumière un débat plus large sur la liberté de la presse et la régulation des médias dans une société de plus en plus polarisée. Tandis que certains applaudissent les efforts pour un contenu plus responsable, d’autres y voient une tentative de museler les opinions divergentes.
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